Ce commentaire est de Christopher Herrick, commissaire du Vermont Fish & Wildlife Department.
Lorsque les Vermontois équilibrent notre passion pour la faune avec un engagement envers le respect mutuel, notre État voit des résultats.
La première moitié de cette session législative illustre ce que cette approche peut accomplir. Après des années d’impasse réglementaire et législative, les comités des ressources naturelles de la Chambre et du Sénat ont travaillé avec le département de la pêche et de la faune du Vermont pour améliorer les projets de loi sur le gaspillage gratuit, le piégeage et la chasse aux coyotes à courre, fondant leurs efforts sur la science et un esprit de collaboration.
Les projets actuellement à l’étude visent à équilibrer les valeurs des militants de la faune avec celles des chasseurs et trappeurs, en s’appuyant sur l’expertise des scientifiques départementaux, des gardes-chasse et des éducateurs, aux côtés des élus. Ensemble, ces projets de loi offrent une chance de dépasser la récente impasse du Vermont en matière de gouvernance de la faune.
Mais parce que les Vermontois se soucient si profondément de la faune, nous devons constamment réaffirmer notre engagement à respecter ceux dont les opinions et les valeurs sont différentes des nôtres.
Ces dernières semaines, cet engagement a été mis à l’épreuve. Depuis le croisement législatif du 11 mars, j’ai vu les fils de la conversation publique autour de la gouvernance de la faune sombrer au niveau des attaques personnelles, des grossièretés et des menaces. Les militants de la faune, les chasseurs et les trappeurs, les élus et mon propre personnel ont tous été ciblés et harcelés.
En tant que commissaire de la pêche et de la faune, il est de mon devoir de rappeler aux habitants du Vermont que la faune de notre État ne peut pas se permettre ce comportement.
L’acrimonie sape l’attention des Vermontois sur les défis de conservation auxquels sont confrontées cinq espèces qui ont été nouvellement répertoriées comme menacées ou en voie de disparition cette année. Cela sape notre travail continu de lutte contre la perte et la fragmentation de l’habitat en réponse au développement et au changement climatique. En fin de compte, cela sape les efforts de mon propre personnel, des citoyens qui président le Fish & Wildlife Board et des élus qui s’efforcent de conserver la faune et les habitats du Vermont pour le plaisir de tous.
Conserver la faune pour tous signifie travailler avec des Vermontois qui ont des valeurs incroyablement diverses. Certains chérissent le fait que des esturgeons en voie de disparition nagent dans le lac Champlain, même s’ils n’en voient jamais. D’autres construisent une communauté en partageant des repas d’ours récoltés sur les terres d’un voisin ou de castors piégés dans les eaux publiques. D’autres encore trouvent un lien avec l’écosystème dont nous faisons tous partie lorsqu’ils entendent les bernaches du Canada crier pendant la migration. Je soupçonne que de nombreux Vermontois se reconnaissent dans plus d’un de ces exemples.
Certains peuvent voir cette diversité comme une invitation au jugement ou comme un obstacle à une bonne gouvernance de la faune. Je le reconnais comme l’un des plus grands atouts de notre État pour parvenir à une conservation durable et percutante. Mais pour obtenir ces impacts à long terme sur la conservation, les habitants du Vermont doivent se respecter même lorsque les différences dans la façon dont nous valorisons la faune semblent éclipser le fait que nous la valorisons tous vraiment.
Nous sommes à mi-chemin de la seconde moitié d’une session législative avec des implications importantes pour la gouvernance de la faune dans le Vermont. Avec tant d’enjeux, la tentation de rejeter la différence sera sûrement grande. Mais la division n’est pas le fondement d’une bonne prise de décision. Si nous espérons construire une politique durable de la faune ce printemps, nous devons le faire à partir d’un terrain d’entente.
Souvenons-nous de notre respect commun pour la faune et engageons-nous à une norme de respect mutuel alors que nous travaillons à sa conservation. C’est ce que la faune et les lieux sauvages du Vermont méritent de nous.
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